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VARIANTES DES SCYTHES. ly.y.i

Page 294, vors 1 3 :

Le neveu de Cyriis vous fait juge entre nous. Apprenez que dans moi vous voyez un coupable ; Vous voyez dans Sozame un vieillard vénérable Qui soutint autrefois de ses vaillantes mains Le pouvoir dont Cyriis effraya les humains. Quand Smerdis a régné, ma fougueuse jeunesse A du brave Sozame affligé la vieillesse. Smerdis l’a dépouillé de ses biens, de son rang. Une sentence inique a poursuivi son sang. Ce prince est chez les morts ; et la première idée…

Page 295, vers 9 :

Ton amitié, Sozame, ajoute à ma couronne. Approuve mes regrets, mon repentir, mes vœux. L’objet de mes remords est de te rendre heureux. Renonce à tes déserts, et revois ta patrie : Écoute en ta faveur ton prince qui te prie, Qui met à tes genoux sa faute et ses douleurs, Et qui s’honore encor de les baigner de pleurs.

Ibid., vers 13. — Dans la lettre à d’Argenlal, du 10 mai 1707, Voltaire propose :

Entends sa voix, entends la voix de ta patrie,

Celle de ton devoir qui doit te rappeler.

Et des pleurs qu’à tes yeux mes remords font couler.

Page 30 1, vers 1 5 :

Tu sais que mes forfaits, que tes calamités. Ta malheureuse fuite en ces bords écartés, Tout fut fait par l’amour. Cet amour qui t’offense Alla dans ses excès jusqu’à la violence. Par un autre hyménéc enchaîné malgré moi, Je ne pouvais t’offrir un rang digne de toi. J’outrageais ta vertu quand j’adorais tes ciiarmes. J’ai paye ce moment de quatre ans de mes larmes. Les malheurs inouïs sur ta tète amassés, Je les ai tous sentis, et tu m’en crois assez ; Mon abord en ces lieux le fait assez connaître. Le ciel de tous côtés m’a fait enfin mon maître. Smerdis et mou épouse, en un même tombeau, De mon fatal hymen ont éteint le flambeau. Ecbatane est à moi…

Page 303, vers 14. — Lettre à d’Argental, du lo mai 1767 :

Toi seul m’as condamnée à vivre en ces déserts.

Page 306, vers 10. — Lettre à d’Argental, du ! o mai 1767 ;

Mais qu’il parte à l’instant ! Que jamais sa présence IN’épouvante un asile offert à l’innocence.