ACTE III, SCÈNE III. 379
Je n’avais répété ce menuet que pour lui ; Il y sera sensible, il sera notre appui.
l’intendant. Dieu le veuille !
SCÈNE III.
JULIE, L’INTENDANT, BABET.
BABET.
Au secours ! ah ! mon Dieu, la misère ! Protégez-nous, madame, en cette liorriJ3le affaire. Les filles ont recours à vous dans la maison.
JULIE.
Quoi ! Babet ?
BABET.
C’est Chariot que l’on fourre en prison.
JLLIE.
ciel !
BABET.
Des gens tout noirs des pieds jusqu’à la tête L’ont fait conduire, hélas ! d’un air bien malhonnête. Pour comble de malheur, le roi dans le logis Ne viendra point, dit-on, comme il l’avait promis ; On ne dansera point, plus de fête… Ah ! madame ! Que de maux à la fois !… tout cela perce l’âme.
JULIE.
Chariot est en prison !
l’intendant. Cela doit aller loin.
BABET.
Hélas ! de le sauver prenez sur vous le soin : Chacun vous aidera ; tout le château vous prie. Les morts ont toujours tort, et Chariot est en vie.
l’intendant. Hélas ! je doute fort qu’il y soit bien longtemps.
JULIE.
Madame sort déjà de ses appartements. Dans quel accablement elle est ensevelie !