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240 VARIANTES DU CHANT IX.

Vers 121. — Dans l'odition de 1723, on lisait :

Bientôt dans la Provence il voit cette fontaine

Dont son pouvoir aimable éternisa la veine,

Quand le tendre Pétrarque, au printemps de ses jours,

Sur CCS bords encbantcs soupirait ses amours.

11 voit les murs d'Anct, etc.

Vers 137. — Édition de 1723 :

L'amour sent, à le voir, une joie inhumaine.

Vers 139. — Édition de 1723 :

Il soulève avec lui les éléments armés ;

Il trouble en un moment les airs qu'il a calmés.

Vers 148. — Édition de 1723 :

Présage infortuné des chagrins de l'amour.

V^ers 167. — Au lieu de ces vers, on lisait dans l'édition de 1723

Jamais rien de plus beau ne parut sous les cieux, Et seule elle ignorait le pouvoir de ses yeux. Elle entrait dans cet âge, etc.

Vers 187. — Édition de 1723 ;

Il excitait son cœur en lui disant ces mots. Par un désir secret de plaire à son héros.

C'est une imitation de Virgile {.-£n., 1, 723-26] :

, . . Et vivo tentât praevertere amore Jam pridem résides animes, desuetaque corda.

Vers 192. — On lisait dans l'édition de 1723 :

Au-devant du monarque il conduisit ses pas : Armé de tous ses traits, présent à l'entrevue. Il allume en leur âme une crainte inconnue. Leur inspire ce trouble et ces émotions Que forment en naissant les grandes passions. Quelque temps de Henri la valeur immortelle, etc.

Vers 23o. — Édition de 1723 :

Une invincible main le retient malgré lui.

Vers 238. — Dans l'édition de 1723, après ce vers, on lisait :

C'est alors que l'on vit dans les bras du repos Les folâtres Plaisirs désarmer ce héros :

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