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VARIANTES DU CHANT X. 264

Vers 8i, — Édition de 1737 :

Ce présage charmant d'une paix désirée.

Vers 85. — Éditions de 1737 à 1775 :

Quand jadis l'Éternel à la Mort dévorante.

Vers 93. — Éditions de 1737 à 1775 :

Lorsque du Dieu des dieux en son temple apportée.

Vers 114. — C'est ainsi qu'on lit dans les éditions de 1746, 1748, 1751, 1752, 1756, 1764. On a mis dans les éditions de 1768 et suivantes :

Il me laisse à moi-même.

Le texte que j'ai adopté est exigé par le sens. La suppression de la lettre s à la fin du mot même est nécessaire pour la rime, et rappelle cette licence de Racine dans Mithridale, acte III, scène v :

Jusqu'ici la fortune et la victoire mêmes

Cachaient mes cheveux blancs sous trente diadèmes. (B.)

Vers 178. — Au lieu des dix vers qui suivent, l'édition de 1728 contient les deux que voici :

Ils demandent l'assaut : le roi dans ce moment Modéra leur courage et leur emportement; Il sentit qu'il aimait, etc.

Vers 179. — Au lieu de ce vers et des treize qui le suivent, l'édition de 1723 contient les six derniers vers transcrits- dans la variante du chant VI, vers 152:

Mais d'un peuple barbare.

Vers 200. — Édition de 1723 :

Nourri dans la mollesse, au luxe accoutumé.

Vers 203. — Édition de 1723 :

Mais il ne prévit pas en cette occasion Ce que pouvaient les Seize et la religion.

Aux yeux d'un ennemi la clémence est faiblesse.

  • Les mutins, qu'épargnait cette main vengeresse,

A peine encor remis de leur juste terreur, Allaient insolemment défier leur vainqueur. Ils osaient insulter.

Vers 223. — Édition de 1723 :

Où, parmi cent plaisirs toujours trop peu goûtés.

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