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12 AVERTISSEMENT DE BEUCHOT.

Dans sa Préface de la Ilenriade, Marmontel cite Ortolani comme tra- ducteur italien de cliants de ce poëme.

Marmontel parle aussi d'une traduction en vers anglais, par Lockman.

Les deux premiers chants d'une autre traduction dans la même langue. |)ar un citoyen de la Caroline, ont été imprimés à New-York en 4823.

Une traduction en vers espagnols, par D. Joseph-Joachim Virues y Espi- nola, a paru à Madrid, 1823, in-8°. Je ne sais si c'est la même traduction qui a été imprimée à Perpignan, I82G, in- 16, avec les initiales D. J. de V. y E. y D. A. L. y J.

Il existe deux traductio:.-; hollandaises : l'une, par Klinkhamer, est de 1742; l'autre, par Feitama, ne vit le jour qu'en 1753.

On compte aussi, au moins, deux traductions allemandes : l'une, par le libraire Schraembl. mort en 1803; l'autre, par F. Hermès, imprimée à Berlin. •1824, in-8".

La traduction hongroise, par Joseph Petzcli, a été publiée à Gyorben. 1792, in-8°.

Frédéric, n'étant encore que prince royal, avait projeté de faire graver la Henriude à Londres; ennuyé des lenteurs du graveur, il prit le parti de la faire imprimer avec des caractères d'argenté Mais, étant bientôt monté sur le trône, il oublia ce projet. Il avait cependant composé, pour cette édi- tion, un Avant-propos qui ne vit le jour qu'en I7o6.En mettant tel Avant- propos en tête de la Henriade, on mettait à la suite la Préface de Mar- montel, qui est de 1 746. J'ai placé ces préfaces dans leur ordre de publication.

Les notes, et surtout les variantes, sont considérablement augmentées dans cette édition. Le mérite en est à M, Thomas, qui m'avait communiqué un grand travail sur la Pucelle, et qui m'en a envoyé un plus grand encore sur la Henriade.

Les notes signées d'un K sont des éditeurs de Kehl, MM. Condorcet et Decroix; Condorcet est seul auteur de la note sur Colbert à l'occasion du vers 349 du chant VIL Mais en général il est rigoureusement impossible de faire la part de chacun des éditeurs de Kehl.

Les additions que j'ai faites à diverses des notes de Voltaire ou des édi- teurs de Kehl en sont séparées par un — , et sont, comme mes notes, signées de l'initiale de mon nom. Je n'ai mis ma signature qu'à quelques-unes des notes nouvelles, dont je devais prendre la responsabilité. Presque toutes les autres qui n'ont point de signature (par exemple les notes des pages 23o, 236, et 4 et 3 de la page 246) sont le résultat des nombreuses et utiles recherches de M. Thomas. Je n'ai eu qu'à les vérifier et reporter surl'exem- plaiie qui a servi pour l'impression.

3 mars 1834. \. Lettre de Frédéric, du 18 mai 1740.

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