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372 AVERTISSEMENT.

C.'ost d'iiprès la neuvième édition, donnée par Prault, que je rétablis en 1817 quatre vers sur la prise d'Ostende, et une note qui s'y rapporte.

J'ai cru inutile de si|,Muiler de cpiand datent les additions ou corrections faites successivement par l'auteur ;i ses difTérentes éditions. Je n'ai recueilli qu'une seule variante pour le Discours préliminaire^ et deux pour le poëme.

Le nombre des écrits cpii parurent sur le poëme de Voltaire est très- grand. Le plus remarquable, et le seul dont je parlerai, est une Requête du curé de Fonlenoy, au roi (par l'avocat Marcliant). Des critiques avaient blâmé comme peu poétiipie la grande quantité de noms propres répandus dans l'ouvrage. Le curé de Fontenoy se plaint

Que sur ma paroisse on enterre Sept ou liuit mille hommes pour rien; C'est mon casuel, c'est mon bien. Sur mes droits et mon honoraire On m'a fait encor d'autres torts; Un fameux monsieur de Voltaire A donné l'extrait mortuaire De tous les seigneurs qui sont morts.

Le cardinal Quirini (voyez tome III du Théâtre, ^a^q. 487) avait projeté de traduire en vers latins le Poème de Fonlenoy; mais il y renonça, à cause du trop grand nombre de noms propres qu'il contient; quelques pas- sages qu'il avait traduits ont été imprimés dans le Mercure [%" volume de décembre 1745).

B.

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