Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/545

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STANCES. 5i7

��Je renvoie à Mars-Apollon Ses beaux vers en original.

Vous êtes le dieu d'Hclicon, Le dieu de la société ; Et je vous dis pour oraison : (( Soyez le dieu de la santé.

��XXII.

AU MÊME.

QUI l'avait invité a dînek.

��(1752)

A votre table divine

En vain je suis appelé,

Quand chez moi Tbomme machine'

De tourments est accablé.

Que votre philosophie, Que votre esprit courageux. M'inspire et me fortifie Dans ces combats douloureux !

Que vos lumières brillantes M'éclairent malgré mes maux, Comme ces lampes ardentes Qui brûlaient dans les tombeaux!

Ici, sous les yeux d'un sage, Que je vive sagement ; Que je soufTre avec courage ; Que je meure en vous aimant-!

1. Un des familiers de Frédéric, La Mottrie, avait publié V Homme machine. (G. A.)

2. Quelques semaines après avoir écrit ces vers, Voltaire se brouillait avec Fré- déric, et quittait Berlin. (G. A.)

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