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d’Ézéchiel, &c.

je me suis étendu sur vous avec mon manteau ; vous avez été à moi ; je vous ai lavée, parfumée, bien habillée, bien chaussée ; je vous ai donné une écharpe de coton, des bracelets, un collier ; je vous ai mis une pierrerie au nez, des pendants d’oreilles, & une couronne sur la tête, &c.

Alors, ayant confiance à votre beauté, vous avez forniqué pour votre compte avec tous les passants… Et vous avez bâti un mauvais lieu… & vous vous êtes prostituée jusque dans les places publiques, & vous avez ouvert vos jambes à tous les passans… & vous avez couché avec des Égyptiens… & enfin, vous avez payé des amans, & vous leur avez fait des présents, afin qu’ils couchassent avec vous… ; & en payant au lieu d’être payée, vous avez fait le contraire des autres filles… Le proverbe est, telle mère, telle fille, & c’est ce qu’on dit de vous, &c.

On s’élève encor davantage contre le chapitre 23. Une mère avait deux filles qui ont perdu leur virginité de bonne heure ; la plus grande s’appelait Oholla, & la petite Oliba… Oholla a été folle des jeunes seigneurs, magistrats, cavaliers ; elle a couché avec des Égyptiens dès sa première jeunesse… Oliba sa sœur a bien plus forniqué encor avec des officiers, des magistrats & des cavaliers bien faits ; elle a découvert sa turpitude, elle a multiplié ses fornications, elle a recherché avec emportement les embrassemens de ceux qui ont leur membre comme un âne, & qui répandent leur semence comme des chevaux……