a répondu que non : si on pouvait baptiser avec de l’eau-rose, & on a décidé qu’il fallait de l’eau pure, que cependant on pouvait se servir d’eau bourbeuse. On voit aisément que toute cette discipline a dépendu de la prudence des premiers pasteurs qui l’ont établie.
« Il est évident pour quiconque veut raisonner sans préjugé, que le batême n’est ni une marque de grace conférée, ni un sceau d’alliance, mais une simple marque de profession.
« Que le batême n’est nécessaire, ni de nécessité de précepte, ni de nécessité de moyen.
« Qu’il n’a point été institué par Jésus-Christ, & que le chrétien peut s’en passer sans qu’il puisse en résulter pour lui aucun inconvénient.
« Qu’on ne doit pas baptiser les enfans ni les adultes, ni en général aucun homme.
« Que le baptême pouvait être d’usage dans la naissance du christianisme à ceux qui sortaient du paganisme, pour rendre publique leur profession de foi, & en être la marque authentique, mais qu’à présent il est absolument inutile & tout à fait indifférent. »
(Tiré du Dictionnaire encyclopédique à l’article des Unitaires.)
L’Empereur Julien le philosophe dans son