Page:Volterra - Henri Poincaré l'oeuvre scientifique, l'oeuvre philosophique, 1914.djvu/149

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ment de la solution qu’a donnée Fredholm du problème des équations intégrales. Sans aucune difficulté, Poincaré montre ensuite comment le procédé qu’il a employé pour étendre la méthode de Neumann permet de former des séries convergentes donnant la déformation d’un solide élastique de forme quelconque sous l’action de forces extérieures également quelconques, c’est-à-dire d’obtenir la solution rigoureuse du problème général de l’élasticité.

Je dois rappeler à ce propos avec quelle insistance Poincaré s’est occupé à diverses reprises dans son enseignement, en particulier à propos des théories de l’optique, de l’établissement des équations fondamentales de l’élasticité, par la voie moléculaire ou par la voie thermodynamique. Il a réussi à élucider complètement beaucoup de questions difficiles comme celle qui concerne le nombre des coefficients indépendants nécessaires pour caractériser les propriétés élastiques d’un solide,dans le cas le plus général.

III. — La théorie de maxwell et le courant de convection

Henri Poincaré fut le premier qui exposa en France les idées souvent disparates et obscures