Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/108

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DE PARIS plus chers aussi (quoique encore à très-bas prix), vous voyez de vieux livres sur le parapet du Pont-Neuf et sur plusieurs quais : on y trouve souvent les ouvrages les plus précieux, complets, très-bien conditionnés et à des prix très-modiques. Je m’aperçois que ce magasin superbe d’orfévrerie attire vos regards : vous avez raison ; vous ne trouverez, ni à Ausbourg ni à Vienne, de plus beaux ouvrages en ce genre. Ce n’est qu’à Pétersbourg, dans la fabrique du conseiller d’état Buch, que j'ai vu des chefs-d’œuvre qui pourraient entrer en çomparaison avec ceux-ci. C'est réellrment avec peine que l’on paase là sans rien acheter ; en voyant tant de belles choses, on est presque tenté d’envier le sort des riches. N’y remarquez-vous rien qui soit propre à caractériser le moment dans lequel nous vivons ? Cette fenêtre garnie du haut cn bas de ciboires n’est-elle pas une preuve que cette marchandise a un grand débit actuellement ? Enfin, qui a gagné