Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/184

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DE PARIS 165 fiance est plus grande, et... en un mot... cette femme que l’on dit sans esprit, m’a fait voir, pendant quatre heures, qu’elle en avait (1). Le dernier reproche que l’on fait à mon amie (2), et qui est insignifiant, c’est son amour pour la magnificence. On a vu déja plus haut que la parure n’est pas pour elle une affaire de luxe. Les escaliers de sa maison ressemblent à un jardin, c’est affaire de goût ; les tentures de ses appartemens sont en soie, les cheminées sont de marbre blanc, les pendules et autres meubles ont des ornemens en bronze doré, les glaces sont très grandes ; mais tout cela convient (I) J’ai traduit littéralement ce passage, pour donner à ma nation une idée de la moralité de M. Kotzebue, et je ne me permettrai aucune réflexion sur ce qui concerne madame Récamier ; je laisse à mes lecteurs la liberté de qualifier comme ils le voudront la conduite d’un homme envers lequel on a exercé l'hospitalité avec toute la délicatesse, la franchise et l’amabilité françaises, et qui la paie par des équivoques grossières, des mensonges, des injures, ou des calomnies. (2) Son amie !...