Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/33

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SOUVENIRS

geront-ils d’avis sur les empereurs d’Allemagne. Le dôme de l’égise renferme quelques beaux tableaux, mais aucuns de supérieurs ;car s’il yen avait eu, les Français, si grands admirateurs des arts (1), les auraient emportés. Je ne parlerai pas du théâtre de Francfort (2) ; la nomination de M. de Meyer, auteur estimé d’un poëme connu, Tobie, à la place d’administrateur de ce théâtre, avait fait concevoir les plus grandes espérances sur son amélioration ; mais il ne peut, sans le consentement du comité, engager de nouveaux acteurs, ni en renvoyer de mauvais, ce qui est un vice essentiel dans la nouvelle organisàtion. (1) On verra plus loin par la manière dont M. Kôtzebue juge la nation française, que ce qu’il dit ici est dérisoire. Cependant il aurait dû se convaincre, à chaque pas qu’il a fait dans la capitale, que le Français est en effet l’amateur le plus éclairé des arts, et l’admirateur le plus ardent de tout ce qui est beau. (2) Sans doute parce qn’on n’y joue pas les ouvrages de M. Kotzebue, et que dês lors cela ne mérite pas de sa part la moindre attention.