SORTIE DE METZ SUR BELLEVUE. 199 qu’à. 1 heure, les compagnies de la Landwehr prussîenne qui se trouvaient aux avant-postes durent céder devant un ennemi considérablement supérieur. Elles défendirent les fermes jusqu’à. épuisement total de leurs munitions et l’ennemi leur fit un nombre considérable de prisonniers. Mais l’arti1lerie de la Landwehr empêcha celui-ci de rame- ner les approvisionnements dans _Metz; la 5** division se porta de Norroy sur le flanc de la colonne d’attaque des Français, qui furent refoulés sur Bellevue, ou s’engagea un combat par les feux traînant. Sur la rive droite de la Moselle, le 3** corps francais s’était porté en avant sur Malroy et Noisseville. Sur ce point les avant-postes se retirerent également; mais derrière eux le X° corps et peu après le l" se tinrent prêts à soutenir la lutte. Seulement les deux généraux commandant ces corps d’armée s’aperçurent bien vite quil ne s’agissait que d'une attaque simulée. Dès 2 heures et demie le général de _ Voigts—Rhetz, quoique menacé lui-même, üt franchir la Moselle a l’une de ses brigades (la 38*), a Argancy, afin de porter secours à la division de la Landwehr, et comme le général de Manteuffel lui envoyait des renforts à Charly, il donna l’ordre à la 37** de passer également sur l’autre rive. Dès qu’il eut reçu les premiers renforts, le général de Kummer prit l’ofl`ensive: après un engagement fort vif, il enleva les fermes à l’ennemi qui avait déjà commencé à battre en retraite et, soutenu, sur la droite, par les frac- tions de la 5° division, il pénétra dans Bellevue vers 6 heures du soir. Mais les Français tenaient encore Ladon- · champs. La 19° division se porta en avant, de concert avec la division de réserve, contre cettelocalité, assez tard dans la soirée. La ferme du château, entourée de fossés
