Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/254

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246) LA GUERRE DE 1870. . pendant toute cette journée, en déployant la plus grande ténacité, le i5° s’avançait, conformément à l’ordre qui lui en avait été donné, par Artenay sur la grande route de Paris. Là il ne trouva en face de lui que la 3° brigade de cavalerie. La 3° division française attaqua cette brigade à midi déjà. C’était elle qui formait la colonne de l’aile gauche, les deux autres marchant bien plus à droite. Dès que la cavalerie l’eut avisé de ce qui se passait, le général de Wittich se mit en marche avec la °Z2° division tout entière dans la direction de Poupry. La tête de la division, s’avançant au pas de course, parvint à atteindre la localité et à en débusquer l’ennemi qui y avait déjà pé- nétré ainsi que dans les parcelles boisées situées au nord. —Puis six batteries s’appuyant, au sud, à la ferme Moràle, furent mises.enposition.Les Français se déployèrent entre Dambron et Autroches et engagèrent un combat par les feux traînant en attendant que leurs autres divisions entrassent en ligne. Après avoir repoussé un retour offensif fait de Poupry par les Allemands, leur aile droite occupa les fermes situées en avant et à petite distance de la bande de terrain boisée, leurs batteries vinrent prendre position dans les intervalles et à 3 heures l’attaque eut lieu. Elle échoua gràce au feu des batteries allemandes tirant ai mitraille et parce que les troupes françaises se virent exposées à être chargées par la 3° brigade de cavalerie que le général de Colomb portait en avant dans le terrain découvert ai l’ouest de Dambron. . ' ` L’attaque que fit leur aile gauche, d’Autroches contre la ferme Moràle, échoua de méme. Mais a 4 heures ils marchè- rent en avant sur le front tout entier, en se faisant précé- der par de fortes lignes de tirailleurs. Ils furent repoussés