Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/351

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

BATAILLE DU MANS. 343 l’évacua. Les deux divisions de l’aile droite se trouvaient postées plus en arrière jusqu’à Jupilles et Neui1lé-P0nt- Pierre. Étant donnée cette situation, le général Chanzy ordonna, pour le 10, à la division de Jouffroy de s’avancer vers Parigné-l’Évéque et à la division Paris de se porter de nouveau en avant sur Ardenay. Il- envoya les trois divi- sions du 16* corps, qui lui restaient, au-devant du général Rousseau, afin qu’on réoccupàt Connerré et Thorigné. Des deux côtés on était donc décidé a prendre l’ofï`ensive et des mouvements exécutés à cet effet ilrésulta des enga- gements fort vifs que, du côté des Allemands, le IIl° corps dut soutenir sans recevoir le moindre appui des trois autres.! ` BATAILLE DU 'MANS 10, 11, et 12 janvier. (10 janvier, combats de Parigné et de Changé.)- La configuration du terrain ne permet- tant pas de déployer des colonnes profondes sans une perte de temps considérable, le général d’Alvensleben donna à son front une plus grande étendue et fit avancer ses troupes en détachements isolés; au centre les 9* et 11° brigades d’infanterie s’avancèrent de la sorte de Gué—de- l’Aune et d’Ardenay sur Chaugé. A droite la 12° se portait en avant par la grande route sur le Mans; à gauche, après qu’on eut constaté que l’ennemi avait évacué Parigné, la 10‘, laissant cette localité a gauche, devait, de Volnay, s’avancer également sur Changé. De fait, il est vrai, Parigné avait été abandonné par les _ Français, mais à l’aube une brigade de la division Deplanque