Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/387

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PRISE DE PÉRONNE. 379 jusqu’à. Ham. La 12** division de cavalerie, établie à. Ven- deuil, constata que dans la région à._ l’est de l’0ise il n’y avait pas de forces ennemies. Afin de prendre le contact avec l’ennemi qui s’avançait, le 15* division devait par contre franchir la Somme à B1·ie, et se porter sur Vermand et Étreillers de concert avec les troupes du général comte von der Grœben. Le général de Kummer avait pour instruction, au cas où il trouverait les Français établis dans une position, de simplement les observer; au cas ou ils sa retireraient dans la di1·ection du nord, de les suivre, tandis que, si par hasard ils se por- taient en avant vers le sud, il devait immédiatement les attaquer avec toutes ses forces. A peine eut—el1e dépassé Tertry, que la ?l9° brigade ren- contra à 10 heures et demie l’arrière·garde du 22° corps et son train. Les hussards dispersèrent l’un des bataillons d’escorte et firent revenir les colonnes de voitures, dans le plus grand désordre, a Gaulaincourt; mais Pinfanterie française s’approchant et ouvrant le feu, ils durent aban- donner leur butin et leurs prisonniers. La brigade fran- çaise avait fait demi-tour et de Trefcon elle procéda à Pattaque. Le 65** régiment d’infanterie et trois batteries leur tinrent tète jusqu’après 2 heures; à ce moment, le général du Bessol arrivait sur les lieux : il donna l’ordre a Pinfanterie de se remettre en marche sur Saint- Quentin. Le 23° corps avait égalementinterrompu sa marche pour détacher une de ses brigades dans le flanc gauche de la 15° division. Mais à. la ferme de Cauvigny, celle-ci rencon- tra deux bataillons allemands qui, après avoir soutenu un combat par les feux d’assez longue durée, suivirent l’en— nemi qui s’était remis en marche et pénétrèrent, à 3 heures,