Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/429

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE BOMBARDEMENT DE PARIS. 421 forts et comme l’ennemi se retira sur Etobon, ilput, dans le courant de l’après-midi, réoccuper Chenebier. Plus au nord, le colonel de Willisen s’avança de nouveau dans la direction de Ronchamp. Au centre on s’empara de Couthe- nans et l’artillerie contraignit l’ennemi à évacuer Byans; par contre, on ne réussit pas a pénétrer dans la zone boi- sée. Sur la 1·ive sud de l`Allaine, les troupes du général de Debschitz rejetèrent l’ennemi au delà de la ligne Exin- court-Croix. Dans ces trois jours 'de lutte sur la Lisaine, les Alle- mands avaient perdu 1 200 hommes, les Français de 4 a 5 000 hommes. Devant Belfort les travaux du siège n’avaient pas été in- terrompus, quoiqu’on eût dû céder au XlV° corps une partie des troupes d’investissement et que le reste se trouvàt très exposé par suite de la proximité de l’ennemi. Les troupes dé- tachées rejoignirent leur poste et le général de Werder suivit à Etobon, Saulnot et Arcey l’ennemi qui battait en retraite LE BUMBARDEMENT DE PARIS J anvior. — Devant Paris le IP corps cédé à l’armée du sud avait été remplacé par le I" bavarois dont M. Gambetta avait dit: « Les Bavarois n’existent plus *. » Il avait si bien profité du repos dans ses cantonnements prolongés, au sud de Longjumeau, qu’au commencement de l’année il comp- tait de nouveau 17 500 hommes et 108 pièces. Il alla se poster sur les deux rives de la Seine entre le Vl· prussien et la division wurtembergeoise. Cette dernière s’étendait d’0rmesson à la Marne, et de la les Saxons occupaient la 1. En français dans le texte. (N. d. T.)