432 LA GUERRE DE 1870. tirailleurs se portèrent en avant et, traversant le parc dc Buzenval ils atteignirent le mur d’enceinte occidental d’où' le 3* bataillon du 40* régiment, accourant on hâte, parvint à les repousser. A 10 heures et demie eut lieu l’attaque principale qui fut soutenue par une partie de la colonne du centre. A la Malmaison, les Prussiens n’avaient qu’un poste commandé . par un sous-officier; aussi les Français poussèrent-ils jus- qu’à. la lisière est de Bougival où ils furent arrêtés, à. la Jonchère et à la porte de Longboyau, par les détachements ‘ A de la 20* brigade d’infante1ie qui avaient déjà été renforcés. Le général de Schmidt’ retenait encore à Beauregard la ré- serve de la 10* division.L’infante1ie très bien postée à cou- vert ouvrit un feu des plus meurtriers, qui contraignit les Français à s’arrèter dans leur mouvement en avant. A midi ce n’était plus qu’un combat par les feux traînant, auquel l’artillerie allemande prit part également et d’une manière fort efficace. Deux batteries de la 10* division avaient pris ' position à Saint-Michel, elles furent renforcées par deux batteries de la garde, qui, de Saint-Germain, étaient venues à Louveciennes, tandis qu’une troisième prenait position à Chatou et contraignit le train de wagons blindés, qui s’é· . tait arrêté à la station au nord de Rueil, à retourner au plus vite à Nanterre. Quatre batteries du IV* corps enfin lancèrent, de Carrières,- et sans tenir compte du feu du Mont-Valérien, leurs projectiles au milieu des masses com- pactes de l’infanterie française qui se trouvaient en arrière de Rueil. ‘ Vers 2 heures, les Français se décidèrent à renouveler l’attaque. , 1. Général commandant la 10* division (2•= du V¤ corps). (N. d. T.)