Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/464

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456 . ‘ ·· ·'LA GUERREÉl=DE'§1s70i ' " _ —Il était plutôt permis ·d’admettre que l’ennemi· essaie- I rait defse frayer unzpassage vers Dijon. Là, il rencontrait sur sa route, à Saint-Vit', la 13· division, à.Pesmes le déta- chement du colonel de Willisen et- finalement le général de Kettler. · ` A * ` Ce qui semblaitleplus vraisemblable, c’était laretraite A sur Pontarlier. Pour empécher l’ennemi de- continuer à marcher vers le sud, une fois qu’il aurait atteint cette ville, on ne disposait pour lemoment que du II° corps, tant que le Vll° aurait a observer l’ennemi concentré sous Besancon et à repousser les retours offensifs qu’il pourrait faire sur les deux rives du Doubs. ` Le général en cheflse borna à donner aux généraux com- mandant les corps'd’armée des directives générales, en les autorisant formellement à agir d’après leur inspiration ' personnelle s’il devait se présenter des éventualités qu’il était impossible de prévoir à l’avance. Le général de Werder fut- invité à se rapprocher, par Marnay, avec la division badoise et la brigade von der , Goltz, de la 14** division,puis de la relever sur la rive droite du Doubs. La 4* division de réserve` rétablit les ponts, à l’Isle-sur-le-Doubs et à Baume, et passa sur la rive gauche. Le colonel de Willisen fut adjoint au VIl° corps qui man- quait de cavalerie. Le ll° corps se réunit en arrière de Vil- lers-Farlay. _ 25 janvier. — On avait prescrit d’exécuter ce jour-là des reconnaissances avec des fractions de troupes considé- rables. Le détachement du Vll° corps se vit engagé en un combat fort vif àVorges. Les tetes de colonnes du II° corps rencontrèrent l’ennemi à Salins et à Arbois, mais elles constatèrent qu’il n’avait pas encore atteint Poligny.