Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/472

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464 _ _ LA ·.`GUERRElDE 1870. Ã? gauche de la route, des troupes ennemies se retiraienten ordre serré sur Sombacourt, et le major de Brederlow fit un crochet avec le 1" bataillon du 7°1·égiment contre ce village situé sur le flanc de l’avant-garde. La 2° compagnie, capitaine de Vietinghofl', pénétra par Sept—Fontaines dans la localité en poussant des hourrahs; au début elle se vit entourée de toute part par les masses ennemies, mais bientot les autres compagnies du bataillon accoururent àson secours. La 1" division du 15° corps francais fut totalement .dispersée sans que la réserve générale, postée tout près de la, a Byans, vint la soutenir. Cinquante of`fi- ciers, dont deux généraux, et 2700 hommes furent faits prisonniers; 10 pièces de canon, 7 mitrailleuses, 48 four- gons, 319 chevaux et 3500 fusils tombèrent entre les mains du bataillon hanovrien qui resta posté à Sombacourt pour surveiller l’ennemi. ` Sur cesentrefaites, le reste de l’avant-garde s‘était rap- proché de Chaffois, où la route débouche de la montagne dans la large vallée du l)rugeon.’Cette localité était occu- pée, comme nous l’avons vu plus haut, par la 2° division du 20° corps. - ` ` Le colonel de Gosel procéda immédiatement `à l’attaque. Trois compagnies du 53° régiment d’infanterie surprirent la grandgarde française et s’emparèrent des premières maisons du village; mais là, le 18° corps français tout entier vint arréter les Allemands. Successivement toutes les forces disponibles durent être engagées et le gros de la 14** division se vit même obligé de fournir des renforts. La lutte très violente durait déja depuis une heure et demie quand soudai11 les Français cessèrent le feu et déposèrent les armes. ·Ils invoquaient un armistice qlll, disaient-ils, ` venait d’être conclu. · ' ·