Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/474

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566 , LA GUERRE DE 1810. localité dans la mesure du possihle,`tandis que la 13° fut logée dans les localités en arrière de Sept-Fontainesjusqnfa Deservillers. ` 30 janvier. — Ne mettant pas en doute les communi- cations à lui adressées par le gouvernement, le général Clinchant avait arrété le 30 le mouvement de retraite de son armée. Le général Gomagny, qui venait d’êf.1·e nommé au commandement du 24** corps, renonça lui aussi à l’in— tention qu’il avait de se frayer, avec 10000 hommes, à Fon- cine, un passage en passant sur le corps a la faible brigade du colonel de Wedell. Après les engagements malheureux qu’ils avaient soutenus la veille, les autres corps étaient venus s’entasser devant Pontarlier; ils avaient laissé des détachements de cavalerie sur les routes de Besançon et de Saint-Laurent pour rester en communication, d’une part, avec la forteresse et, de l'autre,avec le sud de la France, quand on fixerait avec l’ennemi une ligne de démarcation. A 11 heures, le général de Zastrow reçut la proclamation du général en chef. Il informa l’ennemi en face duquel il se trouvait qu’il allait reprendre les hostilités, déclarant que pour_ le moment il se contenterait de l’évacuation totale de Chalfois, a quoi les Français s’engagèrent. Au demeu- rant, le VIl° corps resta sur ses positions en serrant les rangs. En ce qui concerne le ll° corps, le général du Trossel s’était mis en marche de Genseau, dès le matin ; mais un parlementaire français s’étant présenté, il craignit d’agi1· · contrairement au droit des gens et cessa de marcher en avant. Vers le soir seulement, il délogea l’ennemi des bois de Frasne. Le lieutenant-colonel de Guretzky pénétra, a la tète d’une faible troupe, dans le village de ce nom, où il fit