Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/486

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418 LA GUERRE DE 1810. i nîâtre. Les hommes descendus dans les fossés purent, pour la plupart, s`6chapper. L’attaque dirigée contre les Hautes-Perches, par la co- lonne de droite, échoua également. Elle avait à. franchir 1 000 mètres dans un terrain découvert. On essaya de tourner le fort, mais on ne réussit pas à progresser à cause des abatis, des autres obstacles et du feu meurtrier de l’ennemi. . Cet assaut manqué coûtait aux Allemands 10 officiers et 427 hommes. Il fallut reprendre l’attaque par siege qui ne permettait de faire que des progrès fort lents. Du 28,]a.nvier au 15 février. —— En s’approchant da- vantage des forts on put, sans être inquiété par l’e11nemi, avancer peu a peu la sape volante de 300 mètres. Malgré toutes les difficultés que présentait la nature du sol, on ouvrit, le 1°' février, la deuxième parallèle à demi·distance des Perches. C’était le fort de la Justice qui genait le plus les travaux de siege. on construisit donc pour le combattre deux nou- velles batteries à l’est de Pérouse. Quatre batteries de mortiers établies sur les ailes de la parallèle ouvrirent leur feu, à. petite distance, sur les Perches. De plus, trois batte- 1·ies furent établies dans le bois des Perches contre la ci- tadelle et une contre l’enceinte de la ville sur la lisière du bois, à Bavilliers. On tirait 1 500 coups de canon par jour contre la place et ses ouvrages avancés. Mais il devenait de plus en plus difficile de pousser l’:1t- taque par siège.Le général deDebschitz ayant été rappelé, le corps de siège disposait d’un nombre très restreint de travailleurs. Le service pénible dans les tranchées n’était fait que par neuf bataillons. Les compagnies de pionniers