bien ridicule ? J’en veux à cette pauvre Émilie de terminer un mariage avantageux avec un homme qui ne lui déplaît pas absolument ; ce que tous les père et mère trouvent suffisant ; et cela parce qu’il rompt une petite société qui me rendait heureuse ; ô vilain égoïsme ! Mais eussé-je comme elle le bonheur de trouver grande fortune, équipages, livrées, etc. ; j’en ferais, je crois, volontiers le sacrifice, pour conserver deux ou trois mois de plus mon petit cercle d’amis.
Adieu. Je vous écrirai aussitôt après l’union du tendre couple ; ma première lettre sera, je pense, datée de Mont- réal. Je brûle de voir votre frère et mon pauvre Fitzgérald ; cet imbécille me donne des vapeurs. Mon dieu ! que les hommes sont différents les uns des autres !