Mon livre est, à quelques égards, le testament politique d’un grand homme, celui de Zumala-Carreguy.
L’insurrection qu’il avait miraculeusement organisée est aujourd’hui triomphante dans les Pyrénées. L’armée victorieuse marchera-t-elle sur Madrid ? j’ai queiques ; raisons d’en douter ; je crois connaître nos Montagnards.
La Castille, repoussant Christine, ouvrira-t-elle ses bras au roi catholique ? Le lecteur me permettra de lui raconter une anecdote que j’ai apprise durant mon séjour auprès de la Junte de Navarre ; je la tiens d’un officier du quartier royal.
Un illustre général de la Manche, partisan de Charles V, écrivit à ce prince de Madrid. — « Sire, la ville est pour nous ; la Castille n’attend q’un signal de la capitale pour se lever comme un seul homme, au nom de son légitime souverain. Vous me verrez bientôt marcher à