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CHAPITRE III.
Suite du chapitre précédent.
es Bengalois n’épousent qu’une femme,
excepté les bramines qui ont le droit d’en
avoir autant qu’ils en peuvent entretenir ;
mais si la femme d’un Bengalois se trouve
stérile, les bramines lui permettent, moyennant
une certaine rétribution et quelques aumônes,
d’en prendre une seconde. Leurs cérémonies
nuptiales sont très-simples. Les filles
sont nubiles à un âge fort tendre, et cessent
aussi d’être mères de bonne heure. Les
hommes exercent un grand pouvoir sur leurs
femmes ; celles de quelques castes sont même
obligées de ne pas survivre à leurs maris, et
se font enterrer ou brûler vivantes à leur mort,
pour ne pas encourir le blâme et le déshon-