Page:Vuillaume - Mes cahiers rouges, souvenirs de la Commune.djvu/12

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saient leurs premières armes Maroteau. Vermersch, Francis Enne, Charles Frémine, Gustave Puissant, Cavalier, André Gill, Henri Bellenger, Albert Fermé, coqs de bataille montés sur leurs ergots, dressant la crête et battant des ailes !

Qu’elle était belle, cette pension Laveur, où fréquentait Gambetta, où chantait Courbet où grognait le père Toussenel, embété par Vallès… où buvaient les autres !

Et la brasserie de la rue Saint-Séverin, vous en souvenez-vous ? Toute la Commune y germait en Rigault, Ferré, Eudes, Longuet, Chardon, Lucipia Lullier, Pilotell, Régère, Maitre, Breuillé, Treilhard, Tony Paget-Lupicin… Qui encore ? Une barbe, Benjamin Flotte, qui s’emploiera en vain pour échanger les otages contre son vieil ami Blanqui ; une figure de rhétorique, Rogeard. l’auteur des Propos de Labiénus ; un futur député, Ordinaire, que sauvera de l’oubli, dix ans plus tard, son apostrophe à la Cononission des grâces Commi., f4on d’assassins !… Et iv cabaret de la rue Dauphino, où Venni : Tseh et Verlaine aceordakni lems violes… car Ir— terrible au-teur dr-±’, hu-eildiftipes n’était, au fond, qu’un Rossel du Pat-nasse. inipatieril de gliiire littéraire. comme l’autre eravan(— ; emul.i.t. an. du/lx. Et la brasserie. voisine di. cette table d’hine de la rui, Vavili, où Verne-Tm : h conduisait ses amours ébruitées par la strophe la pins alarmante de son Grand Testante/a imité de Villon Si de Poe lleànt, en ifi.cdi gikt, Qu’on le porte cher f)ui reste seule, sans famille, Et loge près du Châtekt.