Aller au contenu

Page:Vuillaume - Mes cahiers rouges, souvenirs de la Commune.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

bien mis, et le père Delescluze prenant im bain avant d’aller mourir, en redingote, chapeau de soie et bottines vernies.

Son verbe encanaillé prête aux vitupères du soidisant marchand de fourneaux (juelque chose de factice, de complaisant, de ravalé, un déguisement puéril. Faire la grosse voix ou faire le grossier n’en impose qu’aux enfants. Si les hommes auxquels s’adressait le Père Duchêne de 187 1 avaient assez de clairvoyance pour s’apercevoh’que ses mains étaient noires d’encre et non pas destde, à quoi bon soutenir la fable et le ton du marchand de fourneaux ?

Ce qui irritait Barbey d’Aurevilly, quand il entendait la Bordas chanter La Canaille, c’était surtout que celleci fût chantée par une femme en robe de velours noir à traîne et en torsade d’or. La discordance l’offusquait beaucoup plus que le refrain. J’en pense autant du Père Duchêne renouvelé.

Entendez-moi bien, mon cher VuiUaume : i-enouvelé.

Car je vous vois venir avec vos références. Vous allez me donner le change en me citant l’opinion qu’à deux reprises les Concourt ont émise sm— votre ancêtre Hébert. Avec quel plaisir je la reproduis !

C’est, d’abord, dans leur Histoire de la Société française pendant la Révolution, que les Concourt écrivent :

« Ne vous laissez pas tromper à ces b…… à ces f,

qui ne sont pour ainsi dire qu’une manière de ponctuation ; surmontez le dégoût, et vovis trouverez au delà de ce parler de la Râpée, une tactique habile, un adroit aUéchement pour le populaire, une mise à sa portée des thèses gouvernementales et des propositions abstraites