Cette page a été validée par deux contributeurs.
64.
Lucerne, 7 Avril 59.
Ici de l’ancien et du nouveau pour ma chère, sainte Mathilde !
Aujourd’hui — impossible d’écrire une lettre. Mais ce sera pour bientôt.
Le piano est ici ; en bon état, parfaitement d’accord, il a passé le Gothard.
Le temps est divin ! La solitude me fait beaucoup de bien. J’ai retrouvé de belles promenades, qui me plaisaient naguère. Les fauvettes chantent joyeusement, comme je ne les ai plus entendu chanter depuis longtemps ; elles m’impressionnent vivement, les voix éternellement confiantes de la Nature.
Adieu ! à bientôt d’autres nouvelles. J’espère travailler demain à Tristan !
R. W.
65.
Lucerne, 10 Avril 59.
Ainsi l’enfant enseigne le maître ! — Cette seule chose, qui ne pouvait être due qu’à l’ex-