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Page:Wagner - La Tétralogie de l’Anneau de Nibelung, 1894.djvu/105

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AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR

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eur (soit qu’il manque d’imagination, soit plutôt faute d’avoir la Musique sous les yeux) aurait peine à deviner fût-ce avec du génie, n’est-il pas évident que mieux vaudra le lui dire, en note, à la page même où, fourni par le Drame, l’exemple y gagnera d’être ainsi plus direct ?

Restent la question de Langue et la question de Métrique, desquelles j’en avancerais volontiers tout autant : car comment expliquer (je suppose) un jeu-demots, l’effet d’une assonance, d’une allitération, ailleurs que là ou le Drame en par-ait obscurci ? Toutefois, une telle double question se rattache, d’une manière trop intime, soit à celle de l’intelligence de l’oeuvre entière, suit à celle de la Traduction, pour que je puisse m’abstenir absolument, ai-je dit, de certains aperçus techniques. Ces aperçus, je vais donc m’enorcer de les offrir, sous la forme la plus claire et la moins ambitieuse, sans me faire scrupule d’utiliser les <r<ïcaK.cde mes prédécesseurs, de les fondre, de les condenser, sans oublier jamais que j’écris, non pas seulement pour la Critique, mais pour la foule de ceux qui connaissent peu l’allemand.

Wagner, dans Opéra et Drame (1), avait posé, principe qui ne semblera naïf qu’aux ignorants : que le Pocte-Dramatique,

en somme, doit user d’un style

dramatique fonder ce s~e, quant au dialogue, sur la simple prose naturelle ~e

conoersation commune

accentuer cette prose et l’enrichir, au besoin, d’ornements comme la Rime ou l’Allitération ; il donnait des détails sur ce second procédé, qui systématiquement ressuscité, par lui, des vieux citants nationaux germains et scandinaves, allait devenir bientôt, dans M/ï~eaM e<MM&e/M/ty, une source de beautés verbales intra- (t) Cf. tM /h’t'M<’Wf~/rtfnM, t. l’excellente analyse

des ûE«fr<~M~r~Mf~ par M.Eno~Ro DUJARDtN.