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Page:Wagner - La Tétralogie de l’Anneau de Nibelung, 1894.djvu/149

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DES CYCLES GERMANIQUES ET SCANDINAVES i45

iO

Mats avant d’examiner cette phase de la formation du cycle des Nt&e~M~e~,

où les chants qui le composent

sont recueillis, recensés,

et remaniés, verrons-nous,

par les Moines, il nous faut dire, vite, quelques mots,peu intéressants,

des identifications historiques tentées, jusqu’à présent, à l’égard de Siegfried et Dietrich (Théodoric).

Que n’a-t-on pas combiné pour estampiller d’archéologie Siegfried L’Art de o~r(/ïer les dates, tout entier, a fait nombre de sauts périlleux, sans pouvoir jamais retomber sur cette date chimérique, enfouie au fond de la légende On a voulu voir en Siegfried le Sigebert mérovingien. Comme Siegfried, Sigebert vainquit Saxons et Danois.

"II les dompta par la force, cet homme si beau Le roi Liùdger doit en souffrir le dommage ainsi que son frère Liùdgast, du pays des Sahsen (Nibelungen, /V). Sigebert était Roi d’Austrasie or, la capitale du Royaume de Siegfried, selon le poème, Santen, près du Rhin, se trouvait, par conséquent, en Austrasie et il est certain, d’autre part, que, même avant les rois mérovingiens,à l’époque où Santen était une colonie romaine, les Francs-Saliens.à la tribu desquels Siegfried aurait appartenu, selon une autre hypothèse, etaient établis déjà dans cette contrée, puisque Julien, leur ayant vainement représenté qu’ils y usurpaient le territoire des empereurs, fut tenu de les en chasser. Outre ble-t-il),d’autreschants teutoniques,de colui,par exempte,dont un poètese servitpour composerla &/a~<qui est un résuméde la tégaade des ~t~Mn~M sans douta aussi du chantqui a fournià t’&Mele G)tMfMafA< Ct«<f«M MMfM d« MM, et qui raconte la mort de Swanhitde, ntte de Sigurd et des Gudrune, et qui sur l’ordre de son époux, te roi goth A~manarecks (Hermamric). t -’utco, l’ordre

de de

époux, le roi goth Airmanarecks (llermanaric,l. (o’ulco,archevêque de Reims, édifia de cette légende Charles le simple, à propos de tette circonstance de la vie de ce roi, qui aurait présente des analogies avec les traditions relatives au roi goth. Ce clergé mi-barbare prenait se~ textes de sermons aussi bien dans tes vieilles légendes abruptes, dont sonsang roulait le souvenir, que dans tes Ecritures mêmes. N’étaient-efles pas na peu pour eux, ces légendes, aussi tes ~cn~r~ ?