DES CYCLES GKRMANIQU&S ET SCANDINAVES 151
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la vieille tradition latine, romaine, un concept de domination universelle ?
Certes, c’est ici raisonner bien systématiquement ; mais la vie intime, nerveuse,
impénétrable hélas à
un aussi bref, et, en effet, sèchement systématique examen,
se ressentait de ces dispositions générales. Non du peuple, inconscient encore, disséminé, que je dis vie nerveuse, mais du clergé, dont les œuvres l’exprimaient, cette vie, dont les occupations la racontaient. Là, elle aboutit à des manières d’être concrètes, à des aspects, à de la forme, à du style. Le soufne de latinité qui revient du Midi. comme aux plus beaux jours de l’âge gallo-romain, anime savamment cette intime, nerveuse vie monastique, fine et puissante, réorganisée parsaint Benoît d’Aniane, par lui préparée à recevoir un tel souffle Excepté Jean Scott Erigène, si l’immortel effluve oriental de sapience ne suscite pas encore de grands théologiens, déjà apparaissent les grands canonistes Hincmar, Benoît d’Aniane. C’est cet efHuve qui caresse l’imaginative du Moine de St-Gall, des premiers poètes de la Table-Ronde et du Saint-Graal ; c’est lui qui inspirera Gerbert, et Abbon, et Hucbald, le fondateur de la grande école do Reims, et Bernon, et saint Odon, l’un fondateur, l’autre réformateur de Cluny, etc. Une chose qui frappe, dans les événements de ce temps, c’est ce penchant des hommes à chercher dans le. traditions sacrées des analogies avec leurs propres situations. Atterré par la dévastation northmanne, sur les Saxons, sur les Xorthm~nns.sur les Esclavons, sorte Xord païen. Alors t’Egtise, brusquement, se déclare pour chartes le Chauve, tes Aquitains aussi. Et le fils puiné de Louis le Uebonn.nre sera le défenseur du culte, de l’unité romaine, canonique, contre l’anarchie du Xord, et c’est alors que Hincmar rêve du plan de Charlemagne réalisé par le Clergé, par le Midi, par t’Urient. Chartes le Chauve étant l’épée de ce Ctergé, comtue, aut.retbis, Pépin le Bref et Charlemagne furent t’épée du Saint- 6m~e.
