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Page:Wagner - La Tétralogie de l’Anneau de Nibelung, 1894.djvu/92

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que comporte la forme sous le rapport technique, et voici l’énoncé du résultat auquel cet examen aboutissait le développement extraordinairement riche,

et tout à fait inconnu aux siècles passés, qu’a pris la musique à notre époque, permet seul de mettre au jour tout ce dont la forme est capable (1) L’harmonie, que l’antiquité a complètement ignorée, l’extension prodigieuse et le riche développement qu’elle a reçus par la polyphonie, sont choses dont l’invention appartient exclusivement aux derniers siècles. Nous ne connaissons la Musique, chez les Grecs, qu’associée à la Danse. Le mouvement de la danse assujettissait, aux lois du rythme, la musique et le poème que le chanteur récitait comme motif de danse ces lois réglaient d’une manière si complète le vers et la mélodie, que la musique grecque (et ce mot impliquait presque toujours la poésie) ne peut être considérée que comme la danse exprimée par des sons et des paroles. Ce furent des motifs de danse, lesquels constituent le corps de toute la musique antique, qui, attachés originairement au culte païen et perpétués dans le peuple, furent conservés par les premières communautés chrétiennes, appliquées par elles aux cérémonies du culte nouveau à mesure qu’il se formait <j2) appropriées à la gravité de ce culte par le ralentissement du rythme, par l’inz

vention de l’harmonie, par celle de la polyphonie puis enfin

sécularisées en Italie et en Allemagne là, sous les formes défectueuses de l’opéra et du ballet ; en Allemagne, sous la forme, peu à peu perfectionnée, de la meilleur, peut-on dire, do la (tmoric wagnérienne.Par matheur son défaut, pour nous autres Français, consisteen Fa~~tCf <f«M plan net. J’espère en ~oir fait un clair sans faux raccords, et qui sûrementm’a pris (je me dois do le constater)plus d’heures, beaucoupplus d’heures qu’un travail personnel. (1) Lettre sur la .MK~M~,

pp. XXXII-XXXIII.

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~) M., pp. XXXinXXXiV.