Page:Wagner - Le Judaïsme dans la musique, trad. Trèves.djvu/13

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s’efforçant d’idéaliser la chose ou en lui enlevant tout ce qui constitue justement à nos yeux le type du Juif.

Jamais le Juif ne paraîtra sur une scène théâtrale ; les exceptions à cette règle sont si rares qu’elles ne font que la confirmer.

Nous ne pouvons en effet pas nous figurer un Juif représentant sur la scène tel héros ou tel amoureux, ancien ou moderne, sans qu’aussitôt nous apparaisse l’énormité et le ridicule d’une telle impropriété[1]. Et ceci est très important : nous nous trouvons dans l’impossibilité de comprendre qu’un individu puisse réaliser une manifestation artistique, et cela non à cause de tel ou tel personnage, mais parce qu’il est représentatif d’une race qui est contraire à notre propre idéal.

Une chose qui mérite toute notre attention est celle qu’exerce sur nous le Juif par sa parole, par son langage, et c’est de ce point de vue qu’il faut considérer l’influence qu’exerce le Juif sur la musique. Le Juif parle la langue

  1. À ce sujet, on peut trouver bien des choses à dire sur l’activité des acteurs juifs, par suite de certains faits récents ; je ne m’y arrêterai pas. Non seulement, les Juifs ont réussi à accaparer la scène, ils ont encore subtilisé au poète ses créations dramatiques. Un de leurs acteurs, célèbre dans les rôles de caractère, n’incarne plus du tout les personnages créés par Shakespeare, Schiller, etc., il leur substitue des créations tendancieuses de son cru, visant à l’effet, et donnant l’impression que produirait un tableau de la Crucification où le Christ, découpé, aurait été remplacé par un juif démagogue. La falsification de notre art confine au pire mensonge. C’est pour cette raison que Shakespeare et ses émules ne seront plus évoqués qu’au point de vue de leur utilisation conditionnelle au théâtre.