quent, la période historique de la musique juive de notre société peut être considérée comme celle de la stérilité complète et du déséquilibre.
À quelles productions le verrons-nous plus nettement que dans celles d’un compositeur d’origine juive, que la Nature avait pourtant pourvu de grandes qualités musicales, comme peu de musiciens en avaient eu avant lui ? Tout ce qui a pu alimenter les recherches de notre antipathie pour la nature juive, tout ce que cette nature présente de contradictions avec nous, l’incapacité dans laquelle elle se trouve, n’étant pas de notre sol, à vouloir se mêler avec nous sur ce sol et, enfin, l’impossibilité qui existe pour elle à vouloir même cultiver ses éléments propres, voilà quelles furent les origines du tragique conflit qui mit aux prises la nature et les goûts artistiques d’un musicien mort prématurément : Félix Mendelssohn-Bartholdy.
Celui-ci nous a démontré qu’un Juif, si talentueux soit-il, aurait-il la culture la plus parfaite et la plus délicate, nourrirait-il l’ambition la plus élevée et la plus légitime, ne parviendra néanmoins jamais à produire sur notre cœur et sur notre âme l’impression splendide que nous sommes en droit d’attendre de l’art et qui nous est révélée par ailleurs dès qu’un des nôtres, dès qu’un héros de notre art, descelle ses lèvres pour nous parler.
Nous laisserons à des critiques de métier qui sont imbus de la même pensée que nous, le soin de nous expliquer par des preuves tirées de l’œuvre musicale de Mendelssohn le bien-fondé de notre assertion. Il nous suffira pour le moment de rappeler qu’il nous était impos-