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ESQUISSE AUTOBIOGRAPHIQUE

et je l’étudiai avec ardeur. Mais cette étude ne porta pas des fruits aussi rapides que je l’avais pensé ; les difficultés qu’elle présentait me stimulèrent et m’attachèrent ; je résolus de devenir musicien.

Cependant mon grand drame avait été découvert par ma famille : elle tomba dans une vive affliction, car il fut manifeste que pour


    gue, ses luttes, sur l’essai fait à Paris par le Munichois F. Stœpel pour répandre son invention, sur ses compositions, ses ouvrages didactiques, leurs traductions françaises et les critiques qu’en fit Fétis dans la Revue musicale.

    Logier (Jean-Bernard) descendait d’une famille française réfugiée en Allemagne après la révocation de l’édit de Nantes ; il naquit en 1780 à Kaiserslautern, dans le Palatinat, où son grand-père et son père avaient été organistes ; il mourut à Dublin, le 27 juillet 1846, à l’âge de soixante-cinq ans.

    Outre les écrits d’organistes, pianistes et critiques allemands, tels que Girschner, F. Stœpel, G.-F. Muller, C.-G. Wehner, sur le système de Logier, on trouve aussi de longs articles analytiques sur le même système dans le Quarterly musical magazine and Review (t. I, p. 111 à 139), et dans la Gazette musicale, de Leipzig (t. XXIII et XXIV).