Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/121

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devenant par là même Souverain Grand Maître ad vitam ! « Je serai l’explorateur, et non le complice du satanisme moderne », déclara le pieux docteur Bataille.

§ 3. Une prêtresse de Lucifer.

Le docteur Bataille était bien équipé après l’achat de sa souveraineté de Memphis et l’obtention des divers signes et mots de passe communiqués par Carbuccia, et qui, par intervention de la Providence, ne devaient pas avoir changé dans l’intervalle. Il se lança dans sa mission aventureuse, avec beaucoup de larmes, et sanctifié par les nombreuses bénédictions d’un vieux conseiller spirituel, qui, il va sans dire, était d’abord hostile à l’entreprise, et fut ensuite inévitablement désarmé par l’éloquence et l’enthousiasme de son ouaille. Considérant que la franc-maçonnerie et le diabolisme abondent partout, selon cette hypothèse, peu importait la direction dans laquelle il poursuivrait son enquête ; tous les chemins mènent à Rome, et ce dicton doit être également vrai de la Rome de la franc-maçonnerie et du Vatican de Lucifer.