comprendre pourquoi des fakirs en rapport avec Satan — car on nous dit qu’ils l’étaient — qui possédaient sans aucun doute des méthodes de diagnostic aussi bien autochtones qu’occultes, n’auraient pas pu s’en rendre compte par eux-mêmes, d’autant plus que la femme, qui semblait avoir été une pythonisse de profession, travaillant avec un esprit familier, avait déjà atteint l’âge vénérable de 152 ans.
Pour abréger une histoire longue et particulièrement pénible, le docteur stupéfait vit finalement la mourante ressusciter soudainement, et ramper jusqu’au fond de la salle où se trouvait un autel élaboré surmonté d’une statue du Baphomet ; les fakirs s’assemblèrent autour d’elle ; le singe, la chauve-souris, le serpent et le chat entrèrent tous en scène ; onze lampes suspendues au plafond produisirent une illumination brillante ; la femme se redressa ; les fakirs montèrent un bûcher de branches résineuses autour d’elle ; au milieu des invocations, des chants mystérieux et des hurlements, elle se laissa dévorer par les flammes, son corps se noircissant lentement, son visage devenant écarlate dans les flammes, ses yeux