Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/130

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Le F∴ John Campbell harangua l’assemblée en ordou-zaban, étrangement le docteur comprenait tout, et il rend compte de la teneur du discours, de nature violemment anticatholique, et qui visait particulièrement les missionnaires. Ceci terminé, ils procédèrent à l’invocation de Baal-Zéboub, d’abord par la Conjuration des Quatre, mais aucun démon n’apparut. L’opération fut répétée sans succès une seconde fois, et John Campbell décida d’entreprendre le Grand Rite, qui implique que chaque personne tourne sur elle-même avant de faire une procession de cette manière dans le temple. Chaque fois qu’ils passaient devant un fakir incarcéré, ils obtenaient une incantation de ses lèvres, mais Baal-Zéboub ne venait toujours pas. Sur quoi le Grand Maître autochtone suggéra que l’invocation devait être effectuée par le plus saint des fakirs, qu’on sortit d’une armoire plus fétide que le temple lui-même, et qui était dans l’état suivant : (a) la visage dévoré par les rats ; (b) un œil saignant pendant près de sa bouche ; (c) les jambes couvertes de gangrène, d’ulcères et de pourriture ; (d) une expression paisible et heureuse.