Aller au contenu

Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/153

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il existe un service central secret pour le travail du bois et des métaux et pour la toxicologie surnaturelle. À Charleston le directoire dogmatique, à Gibraltar l’usine universelle. Mais une production aussi colossale concentrée au même endroit pourrait difficilement rester inconnue du gouvernement à cet endroit, et toute nation, à l’exception de l’Angleterre, pourrait s’opposer à ce genre de commerce. Comme la cause de la franc-maçonnerie et du diable est si chère au cœur anglais, si l’on soutenait que cette industrie passe tout à fait inaperçue à Gibraltar, un anglophobe doté d’un reste de raison pourrait s’en satisfaire. Ce n’est pas le cas de notre médecin français, qui affirme que les exportations en question n’échappent pas simplement à l’attention des autorités, mais sont en fait une industrie d’État.

“Bluish ’mid the burning water, full in face Trafalgar lay;
In the dimmest north-east distance dawned Gibraltar, grand and gray—
Here and here did England help me, how can I help England, say?”
[1]

Ce sont les mots de Robert Browning, et son

  1. En français :
    Bleuté au milieu de l’eau brûlante, Trafalgar s’étendait bien visible ;
    Au loin au nord-est apparaissait Gibraltar, grand et gris
    Ici et ici l’Angleterre m’a aidé, dis, comment puis-je aider l’Angleterre ?