installés, bénéficiant de nombreuses commodités modernes. Ils produisent des poisons qui entraînent généralement la mort par hémorragie cérébrale, mais chaque poison a son propre antidote, grâce auquel l’empoisonneur initié peut manger et boire avec sa victime ; à ce sujet, le docteur ne nous informera pas plus. Mais tel est, en résumé, le mystère profond de Gibraltar, tel est le service toxicologique de la franc-maçonnerie universelle.
Il serait impossible de suivre le docteur tout au long de ses mémoires, non pas qu’elles soient entièrement biographiques, exclusivement consacrées au diabolisme moderne ou au grand complot des francs-maçons contre Dieu, l’humanité et l’univers ; un de ses objectifs secondaires et pourtant les plus importants est de faire du volume, ce en quoi il a presque éclipsé les grands classiques du penny dreadful en Angleterre. Je dois faire une simple remarque sur ses expériences en matière de spiritisme ; il est inutile de dire que dans cette branche des recherches surnaturelles, il a été témoin