Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/199

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et, s’il n’a pas tout à fait rencontré le diable, il a connu beaucoup de ceux qui l’ont rencontré. À ce moment-là, il nous dit qu’on peut rendre visite à Lucifer « chez lui » dans un tabernacle terrestre situé dans une rue peu fréquentée, d’où le voyageur pensif pourrait entendre le « lointain bruissement du Paris nocturne » s’il n’était pas aussi déterminé à diaboliser. Or, il a découvert que Lucifer était « chez lui » partout. « Je vise Satan et ses dogmes. » Toutes ses facultés psychiques se sont concentrées dans un dispositif transcendantal à flairer la diablerie, et il avance tristement pour nous dire, dans une variation de l’énoncé de Fludd : Diabolus, in quam, diabolus ubique repertus est, et omnia diabolus et diabolus. « Qu’il suffise de dire que les démonologues n’ont rien inventé, ni rien exagéré. » Pour les spirites, Lucifer est John King et Allan Kardec ; pour les gnostiques, il s’agit de la Gnose, de Simon le Mage, d’Hélène Ennoia et de tout ce qui vient de la vallée du Nil au IVe siècle ; pour les martinistes, il est le « philosophe inconnu » ; pour les Albigeois, s’il y a des Albigeois parisiens, il est tout