Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/206

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Jean Kostka ne semble avoir conscience d’un aspect idiot dans la variation de ce prénom démodé. Dans la révélation qui suivit, l’être, qui semblait d’un abord aimable malgré ses relations maléfiques, informa le cercle que, comme Jésus, il était engendré éternellement par Dieu, qu’il était exilé du plérome et qu’il était la Sophia-Achamoth de Valentin, l’Helène-Ennoïa de Simon le mage, la pensée de Dieu qui était devenue anathème et qui était maintenant à la recherche d’amour et de consolation, qui pourraient tous deux se concrétiser dans une église gnostique et seraient très acceptables. Il y a, pour ainsi dire, un élément commercial dans ces propositions, qui atténue le sentiment de pitié, ou bien, on pourrait être extrêmement désolé pour cet accord perdu de la pensée éternelle, en espérant charitablement que nous l’entendions encore au ciel.

Depuis sa conversion, le miracle sans prétention de cette séance a été un terrible problème pour Jean Kostka, en partie à cause de son eschatologie, mais encore plus parce que les spectateurs étaient conscients à la fin d’un souffle passant sur leurs visages,