Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/233

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son ordre, le familier lécha la main du bouleversé signor Margiotta, qui éprouva une vive douleur et devint rouge. Cecchi réprimanda malicieusement l’apparition pour ne pas avoir pris une forme humaine, et laissa entendre qu’il convenait de le faire, mais l’animal acquiesça d’un air complice et se sauva sur le champ. Or, je dis à mes lecteurs que Cecchi trompait son ami, qu’un animal domestique était apparu à la demande de son propriétaire dans un jardin boisé, et que M. Margiotta plaisante en prétendant croire que c’était le diable.

La deuxième expérience eut lieu à Naples, sous le toit de Pessina, vers dix heures et demie du soir, après une réunion de loge du rite de Misraïm. Alors en cet instant, par souci de cordialité, le Grand Maître Impérial accommodant invoqua un démon pour prouver son existence à Margiotta, qui, malgré l’épisode de la chèvre, prétendait toujours être sceptique comme Thomas. Le prestige fut accompli à l’aide d’une bouteille de whisky, de laquelle, après certaines invocations et cérémonies magiques, une vapeur s’éleva mystérieusement et prit la forme d’une