Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/238

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n’a assisté à une messe noire. Il appartient à une espèce de témoins totalement différente, et il a produit ce qui est en soi un livre authentique, qui ne prétend pas être plus qu’une compilation minutieuse de sources rares mais publiées, nous pouvons tous nous en remettre à l’érudition d’un Français qui a effectivement consacré à la collecte de ses matériaux l’espace quasi inouï de douze mois. Le résultat est correctement qualifié de « grand in octavo, 746 pages » et constitue en réalité une compilation surdimensionnée de la chronologie maçonnique, extrêmement déséquilibrée, mais indéniablement utile. Il couvre la période de 1730 à 1894 et a pour but de démontrer l’existence actuelle de « loges d’adoption », dans lesquels la galanterie française offrait autrefois un substitut peu coûteux à la franc-maçonnerie, et auquel les dames avaient le privilège de participer. Jean-Marie Ragon, l’un des écrivains maçonniques français les plus savants et les plus illustres, décrit ces loges androgynes ou loges de femmes comme « d’aimables institutions » inventées par un inconnu avant 1730, sous le