Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/253

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êtres humains, mélangés indifféremment avec ceux d’animaux et avec les ordures de la ville, sont laissés à pourrir à ciel ouvert, à proximité de la capitale coloniale anglaise et du siège du gouvernement, ne semblent pas particulièrement vraisemblables, même pour qui ne connaît pas l’Inde. Les faits sont les suivants : un lieu appelé Dhappamanpour et, par souci de brièveté, Dhappa existe effectivement dans les environs de Calcutta et, à cet égard, les déchets de la ville sont en réalité transportés par une voie ferrée spéciale ; il n’y a pas de montagne de granit ni de temples, non plus que de charnier dans lequel sont jetés des corps humains ou même un lieu où les adeptes du Palladium pourraient célébrer un sabbat noir et former une chaîne magique avec des cadavres putrides, c’est un grand lac couvrant une superficie de trente miles carrés, et que les Anglo-Indiens apellent le lac Saltwater. En 1886, il était en cours d’assèchement, mais tout ce que le Dr Bataille nous dit est tout à fait faux, et il n’aurait jamais pu être témoin des événements qu’il décrit comme se déroulant en