Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/280

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R.C. parus en 1652, et non pas en 1659, comme l’« histoire familiale » l’affirme ; Aula Lucis, en 1652 (et non 1651) ; et Euphrates, en 1655. Ce qui est évident partout dans ces petits livres inestimables est la dévotion d’un vrai mystique à Jésus-Christ, et leur donner l’interprétation sordide d’un culte de Lucifer inventé en France, est aussi impossible qu’attribuer une intention chrétienne aux calomnies des documents de Mlle Vaughan.

En 1665, dans la maison du pasteur d’Albury, une expérience chimique avec du mercure coûta sa vie à l’alchimiste gallois, et il fut enterré dans le cimetière de ce village de l’Oxfordshire.

Il est donc clair que les merveilleuses archives en possession de Mlle Vaughan donnent une histoire factice d’Eugenius Philalethes, mais elles ne rendent pas justice à Eirenæus. Il est faux que ce mystérieux adepte, dont l’identité n’a jamais été divulguée, soit né en 1612 ; il est né dix ans plus tard.

La source des deux dates est l’Introitus apertus ad Occlusum Regis Palatium ;