Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/308

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p. 127). Et encore une fois : « Si Dieu n’était qu’un, il ne serait jamais créateur ni père. S’il était deux, il y aurait antagonisme ou division dans l’infini, et ce serait le partage ou la mort de toute chose possible : il est donc trois pour créer de lui-même et à son image la multitude infinie des êtres et des nombres. Ainsi, il est réellement unique en lui-même et triple dans notre conception, ce qui nous fait le voir aussi triple en lui-même et unique dans notre intelligence et dans notre amour. Ceci est un mystère pour le croyant et une nécessité logique pour l’initié des sciences absolues et réelles. » (ibid., p. 138). Et les témoins de Lucifer ont l’effronterie de représenter Lévi comme un dualiste ! Je ne vais pas remettre en cause leur compréhension en supposant qu’ils pourraient mal lire un principe si clair, ni dissimuler ma pleine conviction qu’ils ont agi avec une mauvaise foi délibérée. Quatrièmement, Éliphas Lévi considérait Lucifer comme une conception de la mythologie transcendantale, et le diable comme une fiction impossible, ou une conception inversée et blasphématoire de Dieu, — une divinité « à rebours ».