Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/328

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fraternité, mais ne produiront pas des saints pour le Christ. Il y a une excellence qui est autre que la morale, et qui est à la morale ce que le génie est au talent. Les vertus morales ne sont pas le summum bonum, ni la totalité des forces en jeu dans le développement de l’homme, ni même le chemin parfait, bien qu’elles soient la porte du chemin de la perfection. Or, les mystiques prétendent être en possession de la loi supérieure qui transcende l’éthique, de laquelle dérive l’éthique, et à laquelle on doit se référer pour la comprendre. Que le secret perdu de la franc-maçonnerie concerne des applications spéciales de cette loi supérieure qui sont en relation avec le mysticisme, nous, en tant que mystiques, le croyons et pouvons en faire la démonstration. Ici et personnellement, je ne me préoccupe que de faire un exposé complet. Outre son corpus de lois morales, qui se fonde sur la conscience générale ou sur la lumière de la nature, la franc-maçonnerie possède un corpus de symboles dont la source n’est pas connue de manière générale et qui l’identifie à des mouvements et à des modes de pensée, et avec