Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/62

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profanations de l’Eucharistie, il n’a que les récits obsolètes de Mgr de Ségur pour l’appuyer, et lorsqu’il fait allusion à des pratiques magiques, c’est seulement d’une manière générale, et il fait apparemment référence à des actes de maçons isolés. Dans un autre passage intéressant, il note, en guise de rapport, que des apparitions du démon se sont produites « récemment » dans des assemblées maçonniques, « où il aurait même présidé sous une forme humaine ». Alors qu’il n’y a aucune mention du palladisme ou de Pike dans son traité, nous pouvons considérer Dom Benoit comme un précurseur de l’accusation à venir, parlant vaguement de choses à moitié entendues.

Un peu avant 1888, Paul Rosen, Souverain Grand Inspecteur Général du 33e et dernier degré du rite français, était parvenu à la conclusion que les mystères de la franc-maçonnerie sont abominables et il publia cette année-là un ouvrage, intitulé Satan et Cie, laissant penser que, dans notre enquête, un témoin était enfin arrivé à point nommé ; en fait, l’auteur nous fait avancer un peu plus loin que Benoit. Pour autant que je sache, il est le premier